Lundi 9 juillet 1 09 /07 /Juil 17:32

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A la croisée d’un regard…

 

La nuit m’enveloppe, me voila sur le quai de gare, j’attend mon train pour Toulon, cela fait longtemps que je désire visiter cette ville et surtout y retrouver une personne que j’aime énormément.

Je choisis cette période de septembre puisque c’est le moment ou les chaleurs seront les plus supportables pour moi, m’a-t-elle dit. Déjà elle prend soin de moi …

Je regarde passer les badauds, c’est fou comme certains détails nous font avoir une opinion sur eux sans les connaître.

Certains ont un sourire avenant, d’autres au contraire font naître un certain malaise.

Alors, tranquillement je patiente un livre à la main, prête à franchir les portes du monstre de fer dès son arrivé…

De temps en temps, je lève les yeux sur le cadran pour voir l’heure… Plus que 15 minutes à attendre !

D’autres passagers commencent à arriver sur le quai.J’ai toujours ces questions quand je vois du monde dans ce type de lieux.

-« Qui sont t’ils, que font t’ils, ou vont t’ils?» 

Je remarque au loin un attroupement, des militaires, ils parlent en faisant de grands gestes ce qui attirent mon attention.

 A cet instant, je croise le regard de l’un d’entre eux, il a des yeux magnifiques et quand il croise les miens, je me liquéfie sur place tant je me sens mise à nu, il me trouble, comme s’il m’avait pénétré sans me toucher

Je me replonge dans ma lecture tout en pensant …

-« Vraiment je suis dingue… Regarder un homme de cette façon », je me suis sentie porté par lui, c’est complètement fou mais il a fait naître le désir d’un simple regard…

-Si je pouvais faire le voyage en leur compagnie, il me paraîtrait bien moins long !

 

J’ai pris ma réservation au dernier moment, mais sur les  voyages de nuit les trafics sont plus calmes, le sommeil nous plonge dans les bras de Morphée et on ne voit pas passer le voyage.

Je m’endors facilement et n’importe où, donc je n’ai pas pris de couchette, juste une place assise dans un compartiment, j’espère juste être bien accompagnée pour le temps du trajet.

Je voyage avec une petite valise et un sac, pour ne pas être encombrée par une tonne de bagages.

 

Ça y est… Il y a de l’agitation sur le quai, le train entre en gare…

 

- LES VOYAGEURS EN DIRECTION DE TOULON SONT PRIEZ DE SE DIRIGER VER LE QUAI N°15.

 

Je ferme mon livre, réajuste ma jupe et mon chemisier et me dirige vers le train, je cherche mon wagon, la voiture 37, compartiment 12.

Je monte, derrière moi j’entends les voix des militaires qui rient entre eux.

 

Quand j’entre dans le wagon, je suis serrée de près par toute la troupe qui semble être très à l’aise à leur façon de prendre place dans le train.

Je trouve la mienne, il y a déjà dans le compartiment une femme avec son fils et une jeune fille qui lèvent les yeux à mon arrivé et me sourient avec un signe de la tête en guise de bonsoir, et je réponds par un bonsoir tranquille.

J’essaie de ne pas déranger en mettant ma valise dans le filet face à moi et m’installe avec mon livre, je réalise à cet instant comme ma jupe est courte, car assise sur la banquette, elle remonte le long de mes cuisses et je me sens un peu mal à l’aise avec ses deux femmes qui me regardent, l’enfant lui est contre l’épaule de sa mère et somnole…il ne devrait pas tarder à s’endormir.

Je retire mon gilet que je pose sur mes genoux et je me plonge dans mon livre pour masquer mon mal être!

Dans ma confusion, je tiens mon livre à l’envers, si elles se sont rendues compte de quelque chose, je risque de passer pour une écervelée.

Ce n’est pas l’image de moi que je préfère donner, bien que je n’aie rien contre les têtes en l’air.

J’ai choisi un livre de Stephen King « Salem » je suis dans le monde de la magie et de la sorcellerie …Que de mystère autour de cette ville…

Je tâte la poche de mon sac et cherche mon lecteur mp3 pour avoir un peu de musique avec moi. J’écoute Yannick Noah et je suis bercée par le son de sa voix.

Je repose mon livre… Tout compte fait, je suis fatiguée et je vais essayer de dormir un peu, bercée par la musique…Je ne me rends pas compte quand je sombre et mes rêves me transportent loin du train, du voyage, vers un endroit ou je retrouve une vieille connaissance, quelle magie quand même « le rêve » il nous fait découvrir tant de choses, nous fait voyager, vivre des moments torrides ou chimériques, mais laisse toujours une empreinte en nous.

Je suis tellement loin et si profondément endormie que je n’entends pas les voyageurs qui m’accompagnent dans ce compartiment quitter le train …

Est-ce le silence soudain, ou le déplacement d’air qui me fait ressurgir, mais quand j’ouvre les yeux, je suis face à l’un des militaires, celui qui m’avait transpercé de son regard sur le quai, Mais là !il n’est pas plongé dans le mien, mais sur mes jambes voilées d’une paire de bas fins et brillant.

Je referme les yeux à demi pour voir ce qu’il a en tête. Il me croit profondément endormie, je vais jouer le jeu…

Les autres sont dans le couloir et le regardent en chuchotant entre eux une cigarette à la main…que se disent-ils, que trament-ils…ils paraissent suivre tous les faits et gestes de leur ami.

Hum !... Comme il est attirant avec son costume impeccablement repassé, son calot glissé sous son épaulette…

Cet œil égrillard qui pèse en ce moment  sur mon décolleté me donne envie de bombé le torse, mais je ne fais que bouger légèrement, suffisamment pour dévoiler le haut de mes cuisses et donner un autre point de vu de mon anatomie. Habillée d’une jupe noire fendue sur le coté et de mon chemisier rouge et noir ou j’ai déboutonné les deux premier boutons pour laisser paraître la naissance de ma poitrine.

Dans le couloir, les autres l’encouragent de leurs regards à plus d’assurance, je sens son souffle s’approcher de moi, que va-t-il tenter ??

J’ai du mal à voir ce qu’il fait, mon champ visuel se trouve réduit dans cette position et à moins de bouger, je ne peux pas deviner ses intentions…

 J’entend le clic d’un appareil photo, je suis sure qu’il en a profité pour prendre mes jambes en photo, c’est à ce moment que je me met à bouger…j’entends des pas précipités dans le couloir, tout le monde a fuit. Sauf celui qui vient de me prendre en photo. Il tient dans sa main son téléphone et me regarde en me disant sans se démonter.

-Puis-je me permettre de vous demander votre n° de téléphone s’il vous plait, j’ai fait le pari avec mes amis de vous le soutirer et je ne voudrais pas le perdre !!

-je pense « quel menteur !!!», son pari est déjà gagné, celui de me prendre en photo…

Je joue le jeu et lui donne mes coordonnées téléphoniques…

A mon tour dis- je, de vous demander quelque chose…

-Pourriez vous me tenir compagnie un moment, je me sens seule et le voyage est long !!

Je vois se dessiner un beau sourire et la réponse qui vient avec, est un oui qui est sorti du cœur sans attendre.

Il s’assied face à moi, commence entre nous un dialogue des plus sage, celui ou l’on fait connaissance, celui qui nous donne cette première impression de savoir si on est bien avec cette personne ou non.

Son regard m’avait interpellé et le fait de le découvrir me donne envie de continuer le voyage en sa compagnie.

Il doit aller dans le bas de la France à Fréjus pour réincorporer son unité de parachutistes.

Je bois ses paroles, me gave des ses petites histoires qui sont toutes agréables à entendre. Il ne semble pas du tout macho, pourtant de le voir avec ses amis c’est un peu l’impression que j’avais eue, mais il est sensible et doux… J’aime sa personnalité.

 

Je plonge dans ses yeux, j’y lis le coté doux et sensuel qu’il  dégage, j’ai envie de vivre des instants de folies, de me laisser aller au plaisir charnel, même si cela doit rester une folle aventure …

Vivre en même temps ce fantasme du train avec un parfait inconnu, comment ne pas y penser quand ces idées font parti de vos envies, se serait merveilleux de le vivre là, avec lui.

Le temps doit paraître long à ses amis, deux d’entre eux sont dans le couloir et jette un œil dans le compartiment avec l’envie de nous rejoindre…

Mais il leur fait signe de partir discrètement, ce qu’ils font avec une certaine déception…

Il en profite pour tirer les rideaux et pousser discrètement le loquet qui retient fermé le compartiment.

Il revient s’installer,  nous reprenons notre discussion, je lui propose de partager un petit en-cas, qu’il accepte avec un léger sourire qui lui illumine les traits du visage.

Face à face nous mangeons des sandwichs préparé le matin même en vu d’une fringale passagère.

 Il est assis face à moi, séparé par une tablette qui a été tiré pour l’occasion, après un temps qui semble ne pas finir…

Il profite de cette situation pour glisser entre mes jambes son pied déchaussé, je sens monté le feu à mes joues, je suis toute excitée et gênée en même temps.

Son pied se fait plus insistant et me force à écarter les cuisses, malgré moi, je le laisse faire.

Il sait jouer avec ses orteils pour donner des sensations fortes, déjà je sens en moi  des frissons qui remontent dans tout mon corps.

Combien de temps,  dure cette caresse ? Je ne sais pas… mais je ferme les yeux et me laisse envahir par le plaisir qu’il me procure.

Je ne me rends compte de rien quand il replie la table qui nous sépare…

Le regard brûlant de désir, sa main remonte audacieuse sous ma jupe, glisse le long de mes cuisses, s'infiltre jusqu'à mon sexe.

Ses doigts glissent sur le tissu devenu humide, l’écartent légèrement et s’infiltrent entre la chair et le voile de ma petite culotte, caressent le bord de mes lèvres engorgées de plaisir

Le souffle court, je commence à haleter, un son qui en dit long sur ce que je ressens lui donne envie de jouer avec mes sens.

Je deviens plus hardie et je m’offre pour être cueillie dans ce tourbillon de caresses.

Impatiente qu’il frôle mon clitoris je retiens mon souffle…

Mais il redescend me laissant au bord du plaisir,  ses mains courent le long de mes jambes alors que mon ventre crie d’envie

Il entame une remontée exaspérante…

Ses mains reviennent à mi-cuisses et montent lentement vers leur centre bouillonnant, je suis parcourue de frissons … j’écarte un peu plus les cuisses, l'invitant me caresser plus loin et plus profondément.

Les pointes de mes seins sont dures et fières et se tendent outrageusement  sous le voile de mon chemisier attendant d’être taquinées à leur tour, mon ventre entame des mouvements de vague à la recherche de cette main chaude qui tarde à venir se poser sur mon intimité gorgée de miel.

Ses mains viennent de chaque coté de mes hanches pour faire glisser ma petite culotte qui est devenue humide avec ce ballet de douceur.

Je garde les yeux clos attendant la suite… Je tends mon bas ventre vers lui,

Le pubis dévoilé attendant que ses doigts courent de nouveau entre mes cuisses et s’infiltre entre mes chairs rougeoyantes et humides.

Il cherche avec une dextérité étonnante, l'entrée de mon sexe, puis s'introduit d’un coup, ce doigt qui joue, se faisant insistant, allant et venant au fond de moi,fait que je me plonge au fond de ses yeux le suppliant silencieusement … « continue , ne t’arrête surtout pas»

Il sourit, replonge de plus belle au fond de mes entrailles bouillonnantes de désirs.

Je deviens folle, je voudrais à la fois qu'il cesse et qu'il m'envahisse encore plus...

Enfin sa bouche vient au contact de mes lèvres qu’il vient sceller d’un baiser, interdisant les sons de les franchir.

Crispée sur l’onde de plaisir qui monte en moi je ne résiste plus au besoin de le caresser à mon tour.

J’entame un déshabillage sommaire, desserrant sa cravate et déboutonnant sa chemise, je glisse une main cherchant le contact de sa peau, enfin !  Je peux le toucher, sa peau est douce légèrement velue sur le ventre.

Alors que ma main commence à flirter avec son corps, sa bouche quitte mes lèvres pour se lover dans mon cou, je sens son souffle chaud et court, il a pour effet de rajouter ce besoin de le dévorer, de le posséder. Ses lèvres me caressent maintenant, au creux des épaules, me faisant frissonner d'envie.  Je m'abats sur son torse pour y poser quelques baisers brûlants... Nos ventres s'approche de plus en plus à chaque secousse du train...

Un  frisson d'excitation me traverse, tout en moi brûle de convoitise pour cet amant d’une nuit...

Tandis que mes mains le caressent, il se dégage légèrement pour me laisser investir ce corps à mes caprices.

Mes mains sont aussi curieuses que moi et en attente de tenir l’objet du désir au creux de ma paume.

Comme au ralenti, je m’agenouille devant lui, desserre sa ceinture puis dégage tout doucement ce sexe engorgée qui me saute presque au visage tant il tendu…

Refermant ma main tout autour, il gémit quand je l’effleure du bout des lèvres, quand ma langue en lèche la hampe que je caresse doucement prenant un plaisir coquin à faire tourner celle ci tout autour du gland où perle son envie.

D’une main je glisse entre ses jambes pour masser doucement ses testicules tout en jouant de ma langue sur frein. Je me délecte du plaisir de sentir cette peau si douce, tendue à l'extrême, vibrer sous mes doigts.

Puis je dépose un baiser sur le sommet avant de l’engloutir, mes lèvres se referment instinctivement et entament et va et vient qui devient de plus en plus fort.

Le seul mouvement perceptible est celui de ma bouche qui se délecte de mon amant.

Il ferme les yeux et émet de longs soupirs en glissant ses doigts dans mes cheveux, juste ce qu’il faut pour  me rendre encore plus folle de désir.

Je poursuis jusqu’à ce que son plaisir soit prêt à jaillir, mais doucement il se dégage d’entre mes lèvres et m’aide à me relever pour que mon ventre se trouve collé au sien.

Je me rends compte que je suis presque nue au moment ou son sexe aussi dur qu’il est fier me frappe le ventre de ses contractions, le déshabillage ayant du s’effectuer pendant que je flottais entre ciel et terre, entre mes lèvre et sa verge.

Mais peu importe, il passe entre nous une énorme vague de chaleur.

Sans aucune violence il me fait basculer sur le banquette que se trouve juste derrière moi, je me retrouve allongée le torse nu sur la banquette froide, très vite passe le frisson qu’occasionne ce contact.

Il passe sa main sur mon corps enveloppant mes seins qu’il pétri tantôt avec douceur,tantôt avec fougue, sa bouche s’empare de mes mamelons alors que sa langue excite la pointe qui devient toute dure sous cette caresse.

Ses mains parcourent mon corps avec une telle douceur que j’ai l’impression qu’il tient une plume entre les mains, ce n’est plus qu’un ballet débordant de finesse qu’il opère sur mon corps.

Puis il soulève ma jupe offrant mon pubis rasé à sa vue, il passe ses mains entre mes jambes et les écarte avec une grande douceur…

Enfiévrée, impatiente de sentir sa bouche qui se rapproche inexorablement de mon sexe, je me tends vers lui.

je sens son souffle chaud au moment ou il hume le parfum suave qui s’en dégage.

Enfin il pose ses lèvres, chaleur ultime qui me traverse les reins.

Sa bouche  s'entrouvre, sa langue me lèche avec une dextérité déconcertante qui m’entraîne dans un tourbillon de folie.

Sa bouche faisant l’amour avec mes lèvres gorgée de miel, je sens monter en moi une boule de feu prête à jaillir, sa langue tournoyant sur  mon petit bouton me fait perdre pied, je suis sur le point de jouir…

Il perçoit dans mon corps monter ce séisme et redouble d’ardeur dans ses caresses buccales et juste avant que je me cambre sous l’effet de la jouissance il glisse en moi deux doigts qui me font exploser presque instantanément, ma gorge se déploie dans un cri que je refoule pour ne pas attirer l’attention.

Il remonte jusqu'à moi et m’embrasse, mêlant le goût de mon plaisir au goût de ses lèvres.

A ce moment je sens sur mon ventre sa virilité brûlante, dans un mouvement du bassin il se glisse entre mes cuisses et je me soulève pour l’aider à me pénétrer.

Cet instant est magique, il se glisse en moi avec douceur puis s’enhardi très vite, je me met au diapason de ses ruades endiablées, nos corps trempés de sueur brillent sous les veilleuses du compartiment.

Nos souffles s’accélèrent, des grognements sourds fusent de partout, il est sur point de jouir et rien que cette idée fait monter en moi un nouvel orgasme encore plus violent que le premier…

Je referme mes jambes autour des siennes pour l’appuyer encore plus fort en moi, qu’il se laisse aller au plaisir de jouir tout au fond de mon ventre, déjà bouillonnant et prêt a exploser dans une jouissance des plus violente.

Je le sens, tout ses muscles se tendrent quand il se libère dans un grognement de satisfaction non retenu.

Et je me laisse envahir de nouveau par cette avalanche de plaisir presque surhumaine. Je jouis.

Il retombe de tout son poids et nous restons un temps que je ne saurais définir tant il est difficile de revenir sur terre…

Nos corps se séparent et nous ramassons nos affaires dispersées autour de nous, dans un silence presque religieux.

Une fois rhabillés, il me prend par la taille et me donne un baiser auquel je réponds avec autant d’ardeur que de fougue.

Puis je le regarde dans les yeux en lui disant…je ne connais même pas ton prénom !

Il me sourit et me tends la main en me disant moi c’est xavier et toi ?

Moi c’est Marie…

Et là nous partons dans un éclat de rire, enfin les présentations sont faites…

Angedesnues

Par Angedesnues - Publié dans : histoire coquine
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