Le blog de Angedesnues
Ce matin, le temps est gris, je me prépare à faire mes taches ménagères et le repas pour midi, un poulet au citron, je suis sur de faire plaisir à tout le monde, cette recette fait des ravages à chaque fois.
Je suis seule à la maison, le temps maussade n’en est pas moins chaud et lourd, mon asthme de ce temps me serre la poitrine et j’éprouve des difficultés à respirer normalement.
Pour pouvoir le faire à plein poumon, j’ouvre les fenêtres et fait circuler un léger courrant d’air
Je le sens passer comme une brise légère, la sensation qu’un voile aérien glisse sur ma peau
comme pour effectuer un massage délicat comme le frôlement d’une aile de papillon. Je souris à l’idée d’une caresse fantomatique qui me frôle au passage.
Pourtant j’ai un drôle de sentiment…presque même une certitude !
Celle d’être épié, d’être suivis, quand je passe d’une pièce à l’autre, je ressens une présence, comment expliquer… j’ai cette impression que l’on a quand on est seule dans un endroit et qu’une personne est entrée sans avoir éveillée notre curiosité, et qui nous fait sursauter de la découvrir ; là devant nous, sois par la vision ou par une parole lancé dans la tranquillité de nos rêveries.
Mais je ne vois personne, je me penche à la fenêtre pour voir si éventuellement il n’y aurais pas un quelconque voyeur, un irréductible de la curiosité malsaine, qui ferais naître se sentiment…mais non, personne, pas âmes qui vivent.
Je ne sais pas pourquoi mais… j’ai vraiment comme l’intuition d’avoir près de moi un être impalpable,
Qui peut a tout instant me bousculer et se servir de moi pour assouvir un besoin charnel.
Pourquoi cette notion de charnel, peut être pour cet air qui m’entoure et qui dégage des odeurs de mâle, qui naît juste avant de faire l’amour…
Mon cœur s’emballe, je ne me sens pas en sécurité, j’ai envie de sortir d’appeler une de mes voisines pour l’amener ici, pour savoir si elle aussi a cette sensation, mais je passerais pour une idiote,
-c’est vrai quoi, il n’y a personne ! C’est sûrement dû à mon imagination, à l’air ambiant, cette chaleur moite qui me met à fleur de peau !
Je tends l’oreille, il me semble percevoir un son anormal, un souffle, mais pas celui de l’air qui entre par la fenêtre, plutôt celui d’un air brassé qui sort des poumons,
-je ne rêve pas non ! Il y a une présence ici… Elle est tout près, comme un loup qui guette sa proie, tapie derrière un buisson prêt à bondir en avant…
Un frisson me parcoure, comme une rivière glacée entre mes omoplates, je sens comme des milliers de petites aiguilles qui me piquent ça et là… C’est angoissant et tellement incroyable, que je tremble inconsciemment…
Oh non ce n’est pas mon imagination ! Je sens que l’on me frôle, que l’on cherche à m’attraper…
Je pousse un cri, ma bouche reste grande ouverte, mais aucun son ne franchit mes lèvres, je suis tétanisée par la peur…
Et là… Je sens vraiment une main invisible me pousser, me déséquilibrer, impossible de résister…
Elle me force à m’asseoir sur le canapé avec une force sans pareil. Cette même main qui me touche à travers le tissu de mes vêtements.
Je sens une force énorme peser sur moi, mais je ne vois rien, pourtant j’essais de la toucher, je me débat avec toute l’énergie que j’ai en moi.
Pour la dégager, qu’elle parte loin de moi, mais pas moyen rien à faire, mes doigts brassent l’air,
Je la sens, j’entends ses grognements, ils me font penser à un être, mi- homme, mi- bête…
C’est impossible, je rêve, je suis dans un film de série B…
Tout est confus en moi, physiquement, il n’y a rien, mes yeux cherchent partout à se poser sur un être ou autre de palpable, de réel…
Je sens des doigts longs et durs qui me griffent le ventre, les cuisses, les seins. Je voudrais hurler.
Je vois mes chairs bouger sous ses attouchements, mes vêtements sont arrachés et s’éparpillent autour de moi
C’est comme si un poltergheist sévissait, je suis effrayée, mais la curiosité prend place sur la peur.
Comment vais- je vivre cette chose ? Elle n’a rien à voir avec une rencontre « normale ».
Je suis assise et je n’entends plus rien, me suis–je endormie ?? Était -ce un cauchemar ! D’où je vais me réveiller. Je tends l’oreille… Pas un son, plus rien, je suis sur le point de me relever, encore toute bouleversée de cette aventure, mais je rencontre de nouveau cet obstacle qui me repousse en arrière.
Ses mains me caressent, elles sont bien réelles. il y a une certaine animosité dans ses gestes et aussi une force phénoménale.
Un poids vient peser sur moi, il est lourd chargé de puissance venu d’ailleurs, la peur me colle à la peau, pourtant je suis à l’affût du moindre geste, du moindre bruit …
Ce corps qui pèse sur moi se durcit, grandit, je me sens de plus en plus petite…
J’ai du mal à concevoir ce qu’il se passe, j’ai de plus en plus le désir de sentir cette force en moi et en même temps je la redoute. Je suis comme hypnotisée…aurait il aussi le pouvoir de faire flancher ma volonté de résister…
Je suis retenue par des mains invisibles, elles me caressent, me palpent, une langue me lèche dans le cou, sur le ventre sur les seins font le tour des mamelons, m’arrache des soupirs, je les vois durcir, bouger, se tirer ver le haut comme pincer entre deux doigts qui cherche à les arracher…
Elle redescend sur mon ventre, fait trembler mes chairs, je me contacte, mais elle continue de descendre encore, vient finir entre mes cuisses, malgré moi, mon sexe devient humide et chaud
Je sens une vague de chaleur sous cette langue invisible qui me caresse de l’intérieur…
Il me prend le désir de tenir cette tête enfouie entre mes jambes de mes deux mains, mais elles viennent au contact de mon sexe. Hummmmmmmmm…
Je peux me caresser alors que cette force est là, qu’elle me touche, me caresse, me lèche, Je ne peux la voir, la caresser, cela me rend folle, cette expérience est démente et magique à la fois.
Cet être invisible est incroyable, il me fait jouir, je sens monter en moi l’orgasme il est de plus en plus fort.
Il vient sur moi, je sens son sexe qui est dur et égal à sa force appuyer sur mon ventre, mon corps le désire, il attend que cette chose entre en lui…
Des effluves venus d’un autre monde, un parfum d’animal me pénètre et réveille mon instinct de démon caché…
Il entre en moi avec une certaine sauvagerie, mon corps suit cette cadence infernale alors j’entends des sons inhumains je me surprend a gronder en même temps que lui a entrer dans ce ballet infernal.
Des sons qui viennent d’un lieu profond, presque caverneux.
Mais je suis comme possédée, je veux être entre les griffes de la bête être sa chose, je vois sur ma peau se dessiner des trace qui me brûle, ses ongles sont accrochés à moi, j’ai envie de rendre cette douleur aphrodisiaque mais mes doigts rencontre l’air, j’ai envie de le griffé, de le mordre, impossible, mes doigts s’enfonces dans les coussins, ce qui, soulagent ce manque de contact…
Je suis pénétrée d’une hampe sans fin, elle est forte et dur j’ai l’impression qu’elle n’en finira jamais, mon ventre frémit, mes jambes tremblent, les mouvements se font de plus en plus rapide, je l’entends râler, ses râles se mêlent aux miens…
Mon ventre se soulève avec une régularité soutenue, si je pouvais voir mon reflet à cet instant, je verrais une femme allongée seule sur le canapé, les jambes écartées les mains au dessus de la tête triturant les coussins.
Un corps arqué basculant dans le vide, les yeux rivés sur un point invisible avec sur les lèvres un rictus de satisfaction, et de jouissance.
Je le sens prendre possession de tout mon être, de tous mes sens, j’ai l’envie soudaine, de le goûter, pouvoir toucher son corps, peu importe son aspect, je veux le voir , j’ai le sentiment qu’il a plusieurs mains tant les caresses sont a plusieurs endroits à la fois…
Il se fait de plus en plus puissant, il continue de grandir en moi, je jouisssssssss hooooooooo
Si quelqu’un vient à passer par là, je vais le faire fuir par ces cris de plaisir qui se transforme presque en sanglots tant c’est puissant.
S’il continu, je vais perdre conscience, un tel orgasme n’est même pas imaginable…
Je suis en nage, mon corps retombe comme une chiffe molle, je n’ai plus de force, je suis anéantit par cette vague de jouissance qui vient de me traverser, je me laisse emporter par une vague de calme …
Je me réveille… ahhhh !! Merci mon Dieu, ce n’était qu’un mauvais rêve…je vais finir mon travail.
Je suis vraiment mal quand le temps est lourd, ohhhh , mais c’est pas possible, j’ai des marques violettes qui se dessine sur mon
corps…oh ! nonnnn !! Je n’ai pas rêvé
Angedesnues